15 ans d’urgence et de nombreux retours du style : ” vous sauvez des vies”…

Avec le recul, je me suis dit que si je sauvais 10 vies dans mon métier d’urgentiste, c’était un grand “miracle” pour arriver au bon moment pour réanimer, défibriler une personne. Le reste, c’est l’avancée de la médecine, de la science, du médicament qui le permet.

Finalement, la meilleure façon de “sauver des vies”, c’est d’éviter qu’elles ne s’aggravent précocement à travers nos comportements.

La prévention, le fameux “Primum non nocere”.

Mens sana in corpore sano : un esprit sain dans un corps sain.

Je réinvente cette phrase en vous proposant un “corps sain dans un esprit sain, un esprit vertueux ! ” parce que si l’esprit n’est pas sain, bien intentionné alors le corps n’est qu’artifice visuel, apparence et tromperie !

Montrer l’exemple revient à incarner la réelle bonne santé le plus tôt et le plus longtemps possible : stop au tabac, diminuer ou arrêter les consommations d’alcool et de cannabis, augmenter notre activité physique (diminuer la sédentarité et la malbouffe conduisant au surpoids et à l’obésité : indice de masse corporel >= 26)

Pour cela, il faut avoir également et avant tout une bonne ou très bonne santé mentale qui sous tend très probablement les comportements et/ou actions de consommations qui peuvent impacter la santé physique.

Pour cela, il faut aussi avoir travailler son mental, l’apaiser !

Les 3 facteurs tabac, alcool, surpoids obésité sont responsables à eux seul de près de 230 000 décès par an en France, d’au moins 500 000 handicapés (insuffisance cardiaque, AVC, cancers…) et de plus d’un million d’hospitalisations y compris en réanimation !

Un matin, en discutant, avec un conseiller bancaire, nous avons eu cet échange sur la santé globale des personnes avec qui nous travaillons.

Comme je lui dit souvent, la “meilleure assurance vie” c’est votre, notre santé individuelle et collective !

L’intérêt d’un chef d’entreprise, d’un directeur d’agence est d’avoir des collaborateurs en bonne santé.

L’entreprise, bien que responsable de la bonne santé des salariés, peut se trouver impactée financièrement à supporter des arrêts maladies, voir longue maladie…

La question pour l’employeur : comment arriver à influer sur la bonne santé de ces salariés?

Par la suite, il pourra enclencher un cercle vertueux aussi bien santé que financier, où tout le monde est alors gagnant.

Gagnant – gagnant

Pour cette raison, je propose des accompagnements de yogathérapie individuel et collectif en entreprise afin d’aider, d’assister les directeurs dans leur rôle de manager vertueux ayant une réelle attention bienveillante et respectueuse de leurs salariés.

La plus grande difficulté est d’influer sur la bonne santé mentale, psychique des individus. Un esprit sain ! Ceci ne peut s’envisager que dans un rapport individuel de confiance.

Ci dessous un bel article médico économique qui illustre le coté vertueux également économique du bienfondé de s’occuper de la bonne santé de ses salariés (bien sur ce n’est pas l’intention économique qui doit guider l’action de prendre soins). Cela peut être un argument fort pour inciter vos managers à œuvrer pour vous, pour nous collectivement.

Pour 1 000€ investi pour la bonne santé des personnes, 6 000€ de dépenses de maladies évitées !

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0091743519300167?via%3Dihub

En 2010, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont financé des communautés pour mettre en œuvre des changements de politique, de systèmes et d’environnement (PSE) dans le cadre du programme Communities Putting Prevention to Work (CPPW) afin de permettre aux gens de faire des choix plus sains pour prévenir les maladies chroniques. Vingt et une des 50 communautés financées ont mis en œuvre des interventions visant à réduire le tabagisme. Pour examiner le rapport coût-efficacité potentiel des changements de lutte antitabac mis en œuvre dans le cadre de la CCPP du point de vue du système de santé, nous avons comparé les estimations des coûts du programme avec les estimations des impacts potentiels. Nous avons utilisé un modèle de simulation existant, le modèle de simulation des impacts de la prévention (PRISM), pour estimer l’impact cumulatif potentiel des interventions de lutte contre le tabagisme de la CPPW sur les décès et les coûts médicaux évités jusqu’en 2020. Nous avons collecté des données sur les coûts de mise en œuvre des interventions de la CPPW contre le tabac de 2010 à 2013. Nous avons ajusté tous les coûts en dollars de 2010. Les interventions de la CPPW contre le tabac coûtent 130,5 millions de dollars dans toutes les communautés, avec un coût communautaire moyen de 6,2 millions de dollars. Nous avons trouvé 735 millions de dollars de coûts médicaux potentiellement évités cumulativement de 2010 à 2020 grâce aux interventions soutenues par la CPPW. Si les modifications de l’EPS de la lutte antitabac de la CPPW sont maintenues jusqu’en 2020 sans financement supplémentaire après 2013, nous constatons que les coûts médicaux évités dépasseront probablement les coûts du programme de 604 millions de dollars. Nos résultats suggèrent que les coûts médicaux évités jusqu’en 2020 pourraient plus que compenser l’investissement initial dans les interventions de lutte antitabac de la CPPW, ce qui implique que de telles interventions peuvent être économiques, en particulier sur le long terme.

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